9e édition de la Marche pour la Vie : l’Espagne l’a prouvé, ils ont eu raison avant tout le monde

Aujourd’hui dimanche, à l’heure où nous enregistrons ce journal, la 9e édition de la Marche pour la vie aura connu un franc succès sur les pavés parisiens. Initié par un collectif en 2005, pour marquer les 30 ans de l’adoption de la loi Veil dépénalisant l’avortement en France, le mouvement s’est pérennisé et défile depuis chaque année, sauf l’an passé où il s’était associé à la Manif pour Tous. Le collectif est composé de groupes anti-avortement et anti-euthanasie, et d’associations venant en aide aux femmes enceintes en détresse.
Depuis la promulgation de la loi Veil en janvier 1975, ce sont 220 000 enfants qui sont avortés chaque année en France, sur 800 000 grossesses. Ces chiffres peuvent être reportés ainsi : il est question à ce jour de 8 600 000 bébés tués dans le sein de leur mère en France depuis 1975 à raison de 25 par heure. Inexorablement. Ils manquent à la France 8 millions de ses enfants trentenaires, adolescents ou bébés.

2014 sera une année exceptionnelle, et pas seulement pour l’appui marqué des évêques de France et du Pape François en personne.
Exceptionnelle parce que l’Espagne vient de prouver que l’on pouvait revenir sur la culture de mort, en abrogeant les lois favorables aux avortements de confort. Le Parti Populaire espagnol a en effet déposé un projet de loi souhaitant limiter l’accès à l’IVG aux femmes violées – à condition qu’elles aient porté plainte – et aux femmes dont des examens médicaux établit par deux médecins prouvent que leur grossesse met en danger leur santé mentale ou physique. C’est pour rendre hommage à cette décision courageuse que la Marche est aux couleurs du jaune et du rouge, couleurs du drapeau espagnol.

A partir de demain seront débattus à l’Assemblée nationale, deux amendements visant à supprimer de la loi Veil la notion de détresse de la mère, préalable à tout avortement, ouvrant ainsi la porte à encore plus d’avortements, notamment pour des raisons de choix du sexe de l’enfant ou tout simplement d’eugénisme. L’actualité anglaise le prouve :
Le second amendement prévoit d’élargir le délit d’entrave à l’avortement, à un point qui devrait supprimer la liberté d’expression sur ce sujet, au profit du langage étatique convenu, et prévoit d’étendre le délit d’entrave au droit à l’avortement. Ce dernier punit déjà de deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende le fait « d’empêcher ou de tenter d’empêcher une interruption de grossesse », « soit en perturbant de quelque manière que ce soit l’accès aux établissements » effectuant des IVG, « soit en exerçant des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d’intimidation » à l’encontre du personnel médical, des femmes enceintes, et de leurs proches. On se souvient que le Docteur Dor avait été condamné pour « violences psychologiques » parce qu’il avait offert à des jeunes femmes en passe d’avorter des petits chaussons de bébé…

Le texte propose donc d’étendre ce délit au fait d’empêcher des femmes « de s’informer » sur l’IVG. Les parlementaires affirment que cet amendement vise à empêcher les groupes pro-vie de manifester aux abords des centres de planning familial, ce qui est déjà scandaleux. Aucune maman dissuadée d’avorter par ces groupes pro-vie n’a regretté d’avoir donné la vie. Peut-on en dire autant de toutes celles qui ont avorté ? De plus, les militants pro-vie ont bien pris conscience que ce sont leurs plates-formes d’écoute téléphonique et sites internet qui sont visés. Comme l’a affirmer, Virginie Mercier, porte-parole de la Marche pour la Vie, je cite : « On va sanctionner toute information qui alerterait sur les conséquences psychologiques voire physiques de l’IVG chez la femme. La liberté d’expression est ni plus ni moins supprimée au profit du lobbying des féministes visant à promouvoir l’avortement comme un droit ». Fin de citation.

Chaque vie compte. De la conception à la mort naturelle. L’avortement a été un fléau pour le continent européen. Pour les pays de l’ouest comme pour les pays de l’est, où il était une méthode de contraception comme un autre, avant que le Patriarcat n’en dénonce la monstruosité. Cette jeunesse qui manque à l’Europe, massacrée par Bruxelles ou le Komintern, a été volontairement remplacée par une immigration africaine déracinée et instrumentalisée. La culture de mort peut prendre bien des aspects. Mais elle vise toujours à détruire la civilisation européenne.