Boycott des JO de Sotchi par les invertis et les dirigeants sensibles à leur propagande : tant mieux, qu’ils restent entre eux et ne gâchent pas la fête.

Ils l’ont donc quasiment tous annoncé. Les principaux chefs d’états occidentaux et responsables de l’Union Européenne, n’assisteront pas aux cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques d’Hiver de Socthi. Mais attention ! Selon ces Messieurs-Dames, il ne s’agirait quand même pas de prendre leur décision comme un acte politique, ou comme une quelconque mesure de rétorsion envers la Russie. Ne nous méprenons pas, il s’agirait plutôt de l’oubli fortuit d’un évènement international, pourtant annoncé de longue date, auquel ils étaient invités, mais qu’ils ne pourront honorer, compte tenu d’un calendrier trop chargé. Pour d’autres, à peine moins hypocrites, il s’agit de manifester leur hostilité envers la législation russe qui interdit la propagande homosexuelle auprès de la jeunesse. Un crime inexcusable, à comparer avec la guerre d’Afghanistan de 1980, qui avait déjà servi de prétexte aux Etats-Unis pour politiser les rencontres sportives.

C’est d’ailleurs en cela que s’inscrit la volonté du président Barack Obama, d’envoyer officiellement, une ancienne championne de tennis, ouvertement lesbienne et militante de longue date, pour figurer dans la délégation américaine qui assistera à la cérémonie d’ouverture. Le niveau de la diplomatie occidentale semble de plus en plus, ne pas dépasser celui de l’entrejambes. Nous pensions sincèrement que jusqu’à présent, les valeurs olympiques se moquaient éperdument de la race, des préférences sexuelles ou des opinions politiques des sportifs. Mais visiblement ce n’est pas le message qu’entend apporter la délégation américaine, le 07 février prochain, au point de trouver peut-être discriminant pour les athlètes américains qu’il existe encore des épreuves distinctes entre les hommes et les femmes.

Point de trêve olympique en tout cas pour ceux qui, comme la Russie, font prévaloir la concertation, face aux conflits meurtriers. Nous remarquerons au demeurant, que ce sont les gouvernants des nations les plus interventionnistes et les plus belliqueuses de la planète, qui appellent implicitement à boycotter une rencontre internationale placée sous le signe de la paix et des valeurs olympiques. On en acceptera en ce cas l’augure, et surtout l’excuse tangible d’un calendrier tellement chargé par les guerres et conflits à préparer ou au contraire à faire cesser comme au Moyen-Orient.

Rappelons quand même, au passage, que sur 197 pays dans le monde, seulement 18 autorisent le mariage entre personnes du même sexe, et que seuls 16 états américains sur 50 l’ont légalisé. Ce qui est vraiment très peu, vous en conviendrez, pour prétendre représenter une « communauté internationale ». L’attitude affichée en ce sens, envers la Russie sur ce sujet, insulte de fait les 178 autres pays qui entendent préserver le modèle traditionnel, socle de l’histoire de l’Humanité. Alors laissons de côté les mauvais coucheurs et les tricheurs qui ne voient dans le sport, qu’une occasion supplémentaire de jouer un remake hollywoodien de retour à la guerre froide. L’absence de quelques dirigeants n’entachera en rien la fête et les épreuves sportives qui se dérouleront cet hiver à Sotchi, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

La force du Mouvement olympique repose sur les valeurs initialement introduites par son fondateur, le français Pierre de Coubertin. Cent ans plus tard, ces valeurs sont toujours d’actualité et montrent comment l’excellence, l’amitié et le respect sont intrinsèquement liées au sport et à la joie qu’il peut procurer. Le respect va plus loin que le fair-play sur le terrain et comprend également la notion du respect de l’adversaire, du respect de soi et de toutes les règles qui régissent une discipline. L’amitié qui commence dans un stade peut se renforcer et devenir une relation durable, au-delà des frontières et quelque soient la race, la religion et le sexe. Des valeurs qu’a faites siennes la Fédération de Russie et qu’elle souhaite partager, sans jamais les imposer. C’est peut-être cela au final que l’on lui reproche tant.