Championne du chômage et de l’immigration, Roubaix c’est la France de demain

Quels Français l’auraient cru ? Le journal américain, le New York Times, vient de gratifier la ville de Roubaix d’un article élogieux, louant les mérites de la municipalité pour sa politique conciliante et exemplaire, excusez du peu, et pour son dialogue avec la communauté musulmane qui doit servir de modèle au reste de la France. Il ne faut pas être surpris de l’enthousiasme de ces Américains dont le système anglo-saxon repose sur la juxtaposition de communautés, qui coexistent sans vraiment se mélanger, dans des ghettos ethniques ou religieux. Dans l’article, le directeur de la communication du maire PS de la ville affirme, je cite : « Dans deux ou trois générations, la France entière ressemblera à Roubaix. Le melting-pot sera partout, et Roubaix en est le laboratoire ». Fin de citation.
Une étonnante déclaration qui démontre sans nul doute, un certain conformisme, mais surtout qui met en avant le projet imposé à la France de se convertir au modèle anglo-saxon. Il n’est pas sûr cependant, que la population autochtone partage cet avis.

Après avoir été une des villes les plus industrialisées, Roubaix est devenue la ville la plus pauvre de France. Effectivement, pour un américain, Roubaix peut-être considéré comme un exemple… à l’américaine. La ville comporte une forte population pauvre, en majorité immigrée issue de nombreuses origines qui a imposé progressivement, avec la complicité passive des autorités, ses us et coutumes à une population locale qui n’a eu d’autres choix que de faire avec ou de déménager. Mais tout n’est pas entièrement sombre. La sélection par l’argent permet encore, comme dans les grandes villes américaines, à une minorité d’y vivre même très bien dans son quartier réservé et protégé par la police municipale.

Cette fameuse politique exemplaire, est en réalité la preuve du rapport de force permanent qui s’est instauré entre la municipalité et les nombreuses communautés visibles bien évidemment, qui refusent de s’intégrer au creuset national et imposent progressivement leur pouvoir au nom de la tolérance et de l’égalité. Comme dans de nombreuses villes de France, la majorité invisible, celle des Français de souche, ne se sent plus chez elle quand elle voit déambuler des femmes plus ou moins voilées selon des coutumes étrangères, et des hommes se promener dans la rue dans des vêtements exotiques, comme la djellaba. Nombre d’habitants qui le pouvaient encore ont choisi de ne pas rester dans cette ville où l’insécurité et l’incivilité dominent et dont le taux de criminalité est l’un des plus élevé de France. Comme d’habitude, pour acheter la paix sociale, les municipalités tordent le cou à la laïcité et aux lois de la République qui, il faut bien le dire, sont de moins en moins cohérentes et de plus en plus difficiles à appliquer.

Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.
Car l’Islam est-il en soit le véritable problème ? En fait, ces revendications multiples n’existent qu’en raison de la présence de populations étrangères de plus en plus nombreuses, dont l’implantation durable en France est tous les jours un peu plus facilitée. C’est le cas dans toutes les nations d’Europe qui rencontrent les mêmes problèmes, quelques soient les communautés accueillies. Une extraordinaire coïncidence qui fait que ces personnes ont adopté les mêmes réflexes et les mêmes attitudes face aux autorités d’ici et d’ailleurs.  Le but recherché étant visiblement de déstabiliser les communautés historiques en créant une situation de harcèlement permanent pouvant faire craindre, une possible guerre civile. L’objectif n’est donc pas l’apaisement, mais d’entretenir une tension et un rapport de force constant, au prix du délitement total des états. L’immigration incontrôlée est devenue une arme de destruction massive contre les sociétés structurées.

La Russie rencontre aussi certaines revendications étrangères qui tentent de mettre à mal son modèle polyculturel si singulier et de battre en brèche l’Islam traditionnel pratiqué sur son territoire. Le président Vladimir poutine a rappelé qu’en Russie, prévalait le principe qui veut qu’à Rome on fasse comme les romains et que la tradition du port du voile musulman, le hijab, n’est pas de mise dans les établissements scolaires russes. Et d’expliquer, je cite « Il n’y a rien de bon dans cela. Il existe bien sûr des particularités nationales dans certaines républiques, mais même dans les régions musulmanes de notre pays, cette tradition n’a jamais été de mise. Même dans le monde musulman, les autorités islamiques s’opposent à la pratique du port du voile à l’école. Pourquoi implanter, alors, ces traditions chez nous ? », fin de citation. Ce qui n’a pas empêché le chef de l’Etat de souhaiter aux croyants une bonne fête pour la rupture du jeûne du mois de ramadan et de les féliciter pour leur perfectionnement spirituel et moral. Il est à noter que les adeptes russes de l’islam respectent les coutumes historiques, culturelles et religieuses séculaires et qu’ils célèbrent largement cette fête, sans que l’on ait à déplorer une recrudescence d’actes violents de leur part ou une quelconque provocation de policiers.
Alors rappelons juste aux journalistes américains, qui ont souvent du mal à situer une ville européenne sur une carte, et qui sont peu au fait des réalités socio-culturelles nationales ou locales, que Roubaix est non seulement la ville la plus pauvre de France, mais que son taux de chômage est le plus élevé et que sa population étrangère est la plus importante. Et juste pour conclure, sachez que ce modèle à l’américaine cité comme l’exemple à suivre, est également la ville où les Français souhaitent le moins s’installer.