Fusillade à Libération : quand les paumés se flinguent entre eux, le pays réel se marre

Curieuse profession tout de même, que la presse française. Peut-on d’ailleurs encore parler de profession, avec tout le cortège d’obligations et de déontologie qui s’imposerait alors ? Honnêtement, non. La Presse française est tellement aveuglée par un prisme idéologique qui conditionne toute sa perception de la réalité française, qu’elle est désormais devenue une caste, une corporation qui vit, repliée sur elle-même, coupée de ses lecteurs dont elle n’a plus vraiment besoin, tant les subventions pleuvent, avec quelque 4 milliards d’euros.

On aurait pu croire que l’affaire Mohamed Mera serve de leçons. Rappelez-vous, alors que la Presse désignait un tueur blanc aux yeux bleus (tout ça clairement identifié sous un casque intégral…), la France s’est réveillé avec un paumé de banlieue, voyou islamisé et manipulé par ceux qui rasent le Pakistan, l’Afghanistan ou la Syrie. La réaction incroyable d’un membre de cette corporation, qui une fois le vrai visage du tueur dévoilé, osera twitter je cite : « Putain, je suis dégouté que ce ne soit pas un nazi », illustre à quel point le conditionnement de cette caste est puissant et résiste à la réalité. Pourtant, les gauchistes qui grouillent dans cette profession, près de 85 % si l’on en croit certains sondages, devraient se rappeler la sentence de Lénine, je cite : « les faits sont têtus, parce que ce sont les faits ». Mais non. L’affaire Merha, pas plus que le fiasco des manipulations des journalistes lors de la Manif pour tous, n’aura réussi à leur ouvrir les yeux.

Pourtant, l’affaire du « tireur fou » de BFM.tv et de Libération aurait été une bonne occasion de renouer, sinon avec l’objectivité, du moins avec la prudence. Eh bien non, l’odeur de la poudre pas encore dissipée, l’identité du tireur totalement ignorée, la Presse française étale à nouveau sa suffisance et sa morgue. En effet, les médias vont présenter pendant quarante-huit heures, l’agresseur comme un homme de « type européen », aux cheveux courts, voire rasés, et cela bien qu’il porte… une casquette ou un bonnet.

Par exemple, pour Caroline Fourest, militante lesbienne déguisée en journaliste, c’était forcément un émule d’Anders Brevik, quasiment la faute du Front National, sans oublier les tireurs sportifs ou les chasseurs. Bref, le tireur était un facho, un beauf bien français. Il est vrai que Caroline Fourest n’est pas à une pathologie près, et que sa place dans le système médiatique n’est certainement pas du à la rigueur de son travail. Dans n’importe quel autre pays, ses pseudo-enquêtes lui auraient valu d’être radiée de la profession, tant les montages sont grossiers et falsifiés. En France, non, elle a été promue.

Les élus, si souvent complices dans la vie et sous la couette, avec les journalistes, y sont aussi allés de leurs commentaires éclairés. Pour David Asouline, député de la République tout de même, je cite « nous avons à faire face à une attaque sans précédent de ceux qui n’ont jamais accepté leur défaite, la droite revancharde »… Pour Mélenchon, c’est clairement le climat de haine instauré par la Manif pour tous qui est la cause de ces fusillades. On pourrait passer des heures à citer journalistes, politiciens ou experts patentés dénonçant la haine de l’extrême-droite, assassine de la liberté de Presse. Et c’est là que l’on constate que le ridicule, à la différence d’un fusil à pompe calibre 12, ne tue plus.

Le tireur s’appelle en fait d’Abdelhakim Dekhar. C’est un militant d’extrême-gauche, CNT, estampillé « antifas » pour anti-fasciste et condamné à la prison pour avoir fourni des armes au couple Rey-Maupin, assassins de trois policiers et d’un chauffeur de taxi lors d’une virée antifasciste le 4 octobre 1994. Le tireur est de ces illuminés que Libération aime tant encenser dans ses colonnes. Le tireur est un des leurs. Règlement de compte chez les paumés. Une fois son identité connue, le mot d’ordre est désormais « Point d’amalgame ! ». « Honte à ceux qui tenterait de récupérer l’affaire ! »…

Mais là encore, la Presse se trompe. Car Messieurs Mesdames les journalistes, le public n’en a rien à faire que votre caste se flingue entre-elle. Les Français, ceux de la Manif pour tous, ceux des Bonnets Rouges, n’achètent pas vos journaux, ne regardent plus votre télévision, n’écoutent plus vos radios qui sans cessent minimisent leur nombre, nient leur existence, déforment leurs propos et caricaturent leurs actions. Dans leur volonté de changer le système, dont la Presse est l’un des gardiens les plus violents, ils savent qu’il suffira de couper les subventions publiques qui vous maintiennent en vie artificiellement, pour vous voir disparaître et cela sans avoir un seul coup de feu à tirer. Et le plus drôle, ce sera alors d’assister au spectacle que vous donnerez. Une masse grouillante de hyènes se bouffant, s’invectivant, rampant pour donner des gages…Non, rassurez-vous, ceux que vous craignez tant, ceux qui auraient normalement du être votre public, n’ont aucune envie de vous tuer… Ils veulent vous voir, le faire vous-même.