G20 de Saint-Petersbourg : Barak Obama pert son sang-froid, face à la détermination tranquille des Russes

Ce G20 devait être celui de l’emploi, des investissements, des relations commerciales et de la réforme du FMI. En effet, Vladimir Poutine veut que les instances du G20 et du FMI tiennent compte de l’évolution du poids des pays membres dans l’économie mondiale. La montée en puissance des BRICS, face à la ruine de l’économie américaine, nécessite une remise en cause des équilibres internationaux.
Mais la Syrie s’est invité au programme du G20. Un peu par la volonté du Pape François, qui, dans une lettre adressée au président russe, a appelé les participants au sommet du G20 de Saint-Pétersbourg, à tout faire pour éviter une intervention militaire en Syrie. Dans sa lettre, le pape écrit que le conflit devait être réglé de façon exclusivement pacifique. Barack Obama, qui avait tant besoin de marquer des points à l’international, pour essayer de ne pas choir en politique intérieure américaine, a perdu son self-contrôle lorsque le Président russe s’est fait le porte parole de cette position sensée.

Isolé, seulement flanqué de son animal de compagnie Hollande, Obama a lâché devant un parterre de journalistes atterrés, tout ce qu’il avait sur le cœur, toutes les couleuvres qu’il a dû avaler, depuis que la Russie est redevenue maitre de son destin, créatrice d’un monde multipolaire si néfastes aux intérêts de l’Empire. Les propos tenus par Barack Obama à Vladimir Poutine sont rapportés par leNewYorkeret son journaliste vedette, Andy Borowitz, je cite :« Tout le monde ici pense que tu es un âne. Écoute, je ne parle pas seulement à propos de Snowden et de la Syrie. Qu’en est-il des Pussy Riot ? Qu’en est-il de vos lois anti-homosexuels ? Ce sont des comportements d’âne, mon ami.
Si tu crois que je suis le seul qui pense de cette façon, tu te trompes. Demandes à Angela Merkel. Demandes à David Cameron. Demandes au gars turc. Chacun d’entre eux pense que tu es un connard ».…Fin de citation.

Perdre son sang-froid à ce point, en dit long sur l’impuissance du président américain. Vladimir Poutine s’est d’ailleurs contenté de plisser un peu plus les yeux. Les insultes en disent souvent plus long sur celui qui les profère que sur celui à qui elles sont destinées. Le président des Etats-Unis avait, d’entrée de jeu, adopté une attitude ridicule en affirmant ne pas vouloir s’asseoir à côté de Vladimir Poutine, qui en rit encore. Obama pensait-il vraiment impressionner le président de la Fédération du Russie ? Soyons clair :
À ma gauche, un politicien joueur de basket…
À ma droite, un officier de terrain des services secrets, 8dan de judo…
L’un n’a pas su gérer une tempête sur les côtes de la Nouvelle Orléans, l’autre a mis fin à la rébellion islamiste tchétchène…
L’un est un prix Nobel qui veut répandre le sang sans jamais avoir porté l’uniforme, l’autre est un officier décoré qui veut donner sa chance à la diplomatie, parce qu’il connaît la valeur du sang versé…
Dans un communiqué officiel, le président russe s’est contenté de déclaré avec ironie :« Je devrais être effrayé par cet homme malingre ? Je combats des ours… ».

L’avocaillon des quartiers sud de Chicago, dont on n’est même pas sûr qu’il soit natif américain, est reparti sans rien obtenir.
Les PussyRiots restent en prison pour avoir cru que rien n’est sacré.
Snowden reste sous la protection de la Russie pour avoir défendu les libertés fondamentales.
Les enfants russes restent protégés de toute propagande homosexuelle.
La Russie et l’ONU restent garants de la légitimité du gouvernement légal syrien.
Humiliés, réduits à l’impuissance lors de ce G20 en terre russe, les fauteurs de guerre se sont repliés sur Vilnius, pour la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne, en présence de John Kerry, secrétaire d’État américain. Tout un symbole.

Pourtant, le Vieux Continent est le maillon faible de la coalition internationale qui devait donner à l’agression américaine, un semblant de légalité. En effet, la Hollandie est la seule remorque. Le Royaume Uni s’est désolidarisé et pour le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, je cite : il n’y a«pas de solution militaire au conflit syrien».Le dirigeant européen estimant que«seule une solution politique peut mettre fin à ce terrible bain de sang». Fin de citation.
John Kerry et son homologue français, Laurent Fabius, ont dû se sentir un peu seul à cette réunion. Alors, ils pourront toujours utiliser leur temps libre, pour boire ensemble, une coupe de sang.

——————————————–
NB : Lundi 9 septembre. 11h54… Dommage, Allain Jules et la presse américaine ont révélé trop tôt la réalité sur cette excellente satire de la presse américaine concernant la perte de sang-froid dObama. Nous aurions aimé qu’elle dure un peu plus longtemps… et apporter un démenti amusé la semaine prochaine. Car personne n’a contesté le fond ni même la forme, comme si chacun pensait Barack Obama tout à fait capable d’une telle sortie ! Car à part les propos imaginaires, tout le reste reste vrai. Même le fait qu’Omaba n’a pas voulu s’assoir aux côtés de Vladimir Poutine. En fait, ce Bobard fait plus vrai que le gazage de son peuple par Bachar Al-Assad. Mais c’est un bobard… lui-aussi.