Hollandie : La lutte contre le racisme est le plus important, si vous le contestez, vous l’êtes !

Enfin, ça y est ! Le gouvernement français à décidé de s’attaquer à bras le corps, aux vraies urgences qui minent le retour de la croissance en France. Et pour cela, il a décidé d’y consacrer toute son énergie, en rassemblant les moyens de l’Etat. C’est un appel solennel à la mobilisation générale que lance François Hollande et son équipe de guerriers d’opérette. Le mal qui à leurs yeux est donc responsable du climat délétère, de tension permanente, risquant à tout instant de dégénérer en troubles à l’ordre public, c’est… le « racisme » des Français ! En attendant de lutter contre le mauvais temps, qui ne saurait tarder vue la saison, c’est donc le « racisme » qui est à l’origine de la situation catastrophique du pays et qui expliquerait les colères sociales. C’est le « racisme » qui est à l’origine de la crise bancaire de 2008 et qui a plongé le monde dans une instabilité économique qui ne cesse de s’accroitre. C’est le « racisme » qui a plombé depuis 40 ans les comptes de l’Etat, contribuant à l’explosion de la dette nationale et paupérisant le pays. C’est encore le « racisme » qui crée le chômage et oblige les entreprises à mettre la clef sous la porte, empêchant l’inversion de la courbe de l’emploi, tant espérée par M. Bricolage. Enfin, c’est le « racisme » qui divise les Français, dans une lutte de privilège entre les communautés, au détriment de la cohésion nationale et donc de la souveraineté.

Heureusement que le « racisme » est un concept de plus en plus vague pour y fourrer tout ce qui gêne l’action du gouvernement. La défense du mariage et de la famille ? C’est du « racisme » contre les invertis. L’opposition contre la réforme des retraites ? C’est du « racisme » contre les vieux. Le rejet de la réforme sur l’éducation nationale ? C’est du « racisme » contre les jeunes. La défense des emplois ? C’est du « racisme » contre les ouvriers. La lutte contre les délocalisations ? C’est du « racisme »  contre les patrons. La révolte des bonnets rouges ? C’est du « racisme » contre l’Etat. Il est un fait qui ne trompe guère et que chaque Français est à même d’observer : la cote de popularité de M. Bricolage et de son gouvernement, est inversement proportionnelle à la montée du soi-disant « racisme » en France.

Habitué à l’essoufflement des revendications sociales, habituellement encadrées et contrôlées par des syndicats officiels, d’ailleurs  grassement rétribués pour leurs bons et loyaux services par des fonds publics, le gouvernement est surpris par l’ampleur des mobilisations comme celle de La Manif Pour Tous et la levée des « Bonnets Rouges » à travers le pays. Et elles se multiplient au point d’atteindre toutes les composantes de la population : des sages-femmes aux policiers, des enseignants aux routiers. A tel point, que des ministres excédés par ces manifestations, doivent limiter leurs déplacements, à moins de mobiliser un imposant et onéreux dispositif de sécurité bloquant des zones géographiques entières. La principale menace ne provenant plus, du risque d’un attentat islamique ou de déséquilibrés, mais d’une « explosion de colère spontanée », comme le stipule la note émise par le corps préfectoral. De là, à ce que les Français en colère ne deviennent l’« ennemi de l’intérieur » comme aux Etats-Unis, il n’y a qu’un pas que le Ministre de la Justice, l’inénarrable et plus qu’impopulaire Christiane Taubira, est prête à franchir. La même qui avait décidé, il y a quelques mois, d’appliquer une politique de clémence envers les délinquants multirécidivistes, promet d’être des plus sévères envers les auteurs de dégradations de portiques et autres radars. On se souvient, que depuis les manifestations pour la défense de la famille et des enfants, il en faut vraiment peu pour être interpellé en Hollandie, voire accusé de ces fameuses violences envers les forces de l’ordre, sur de simples déclarations policières, alors que l’on se retrouve plaqué au sol et menotté. Tout cela pour pouvoir justifier des arrestations arbitraires et un acharnement judiciaire sur pression politique.

Semaine après semaine, les manifestations en tout genre se multiplient et le pouvoir s’isole. La jacquerie fiscale peut se transformer à tout moment en révolte populaire. M. Bricolage n’est pas impopulaire parce qu’il fait des réformes courageuses, bien au contraire, les Français lui reprochent de se tromper de bataille. N’en déplaise à des personnalités comme Jacques Attali qui, entre autres « pensées » pour lui-même, a rédigé un éloge de l’impopularité, en soutien à François Hollande, ce n’est pas aux Français de payer la dette bancaire ou la dette de l’Etat. Celui-ci doit faire le nécessaire pour diminuer les abus et renflouer ses caisses, sans voler ses citoyens. La dette n’est qu’un prétexte pour grappiller de nouveaux fonds qui servent à maintenir la lourde et gaspilleuse mécanique étatique, plutôt qu’à l’alléger. La politique d’alourdissement de la charge fiscale qui permet de remplir temporairement les caisses de l’Etat, sans stimuler pour autant le développement économique, poussant à l’évasion fiscale, irrite les Français.

En démocratie, les gouvernants ne sont jamais que des représentants. Etre impopulaire ne signifie pas que la personne déplaise par principe, mais qu’elle ne convient pas ou, plus précisément, que la politique appliquée n’est pas conforme aux désirs du peuple. Aujourd’hui, on préfère parler de « populisme ». C’est bien plus commode pour expliquer le mécontentement de cette population qui se sent trahie. Seulement, avec moins de 20%, voire 15% seulement d’opinions favorables, comment justifier de représenter encore l’intérêt national ? C’est à se demander si le parti socialiste et le gouvernement actuel, ne sont pas les plus grands dangers pour la démocratie et la République française.