Intermittents du spectacle : 1/3 du déficit des Assedic et des bataillons pour la culture de mort.

Superbe diversion du Gouvernement Hollande. Pendant que Fabius n’exclu pas l’option militaire en Ukraine, et se fait comique-troupier, les partenaires sociaux — qui ne représentent ni les salariés, ni les PME/PMI pourtant seules créatrices d’emploi en France — sont tombés d’accords pour que leurs troupes syndicales gardent leurs privilèges et que les actionnaires du CAC 40 continuent de s’en mettre plein les poches.

Les grands perdants de ces pseudo-consultations ? Les seniors en activité. Jusqu’alors dispensé de cotisation chômage s’ils avaient plus de 65 ans, ils devront désormais s’acquitter du taux commun de 6,4%. Les chômeurs, eux, s’ils sont du régime général, verront leurs allocations réduites. Bref, toute une série de mesures mais aucune qui puisse répondre aux faits que le régime des intermittents du spectacle, corollaire de l’exception culturelle française, est responsable du tiers du déficit des Assedic : 3% des demandeurs d’emploi en France se goinfrent 1,3 milliard d’euros.

En 30 ans, le nombre d’intermittents a été multiplié par 25, passant  de 10 000 à l’arrivée de la Gauche au pouvoir en 1981, à 112 000 aujourd’hui… Et comme le régime est extrêmement avantageux, on peut le comprendre. Trois mois et demi de cotisations ouvrent droit à huit mois d’indemnités. Les cotisations retraite sont versées à l’intermittent qu’il travaille ou pas et les intermittents consomment l’intégralité de leurs droits à indemnisation puisqu’ils cumulent dans un même mois leurs cachets les jours où ils sont en représentation, en concert ou en tournage et leurs indemnités les jours sans spectacle… De quoi former des bataillons complets de militants politiques. Travaillant 3 mois par an laisse en effet du temps pour revendiquer. Le système entretient artificiellement, à la charge de ceux qui travaillent, 250 000 emplois là où il n’en faudrait que 11 000.

Mais il serait faux de croire que le système n’arrange pas les employeurs, eux aussi. Et qui sont-ils, d’abord, ces employeurs ? Des associations de cultureux, subventionnées par des fonds publics. Des sociétés privées de production audiovisuelle. Mais aussi des entreprises publiques comme Radio France, qui emploie par exemple des milliers d’intermittents dont bon nombre ne correspondent absolument pas aux critères de l’intermittence. C’est le cas par exemple d’un nombre important de… journalistes !…Il est aussi étonnant de voir combien le régime des intermittents sert à financer les vecteurs de déculturation, de promotion de la culture de mort et de désinformation. Qu’ils falsifient l’actualité en étant journalistes, ou l’histoire par des séries ou des films manichéens en étant comédiens, producteurs ou techniciens, ou qu’ils prêchent les bonnes valeurs de l’homosexualité, du métissage, de l’avortement ou de l’euthanasie, ils profitent tous du système.
Il faut bien compenser ce que les Français n’achètent pas volontairement. Et leur fait avaler de force ce qu’ils rejettent naturellement, au nom du Bien, du Beau et du Vrai.

De l’aveu même de David Pujadas, la voix de son maître, il faut 300 personnes pour réaliser un journal de 20h sur France2. 300 personnes qui bénéficient, ou des niches fiscales des journalistes, ou des niches fiscales des intermittents du spectacle…
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