La Hollandie se perd dans les sables de l’Arabie Saoudite, état terroriste au Caucase comme en Syrie

A l’international, François Hollande fait partie de ces hommes politiques français qui ont décidé de se rapprocher à tout prix, des pays du Golfe persique, mais en changeant leur fusil d’épaule. Renversement des alliances et alignement atlantiste obligent, ce sont dorénavant les pétro-monarchies qui auront les faveurs de Paris et non plus les partenaires historiques comme l’Iran ou la Syrie. Nombreux sont ceux en France qui misent sur une coopération économique et financière accrue, entre la France et le royaume saoudien. Un pari qui répond en partie aux impérieux besoins de financements que rencontre Paris qui semble prêt à tout pour ne pas mécontenter ses clients fortunés et jusqu’à présent plutôt bien disposés.

François Hollande n’a pas manqué de « saluer » par exemple les investisseurs saoudiens qui viennent en France, et tout particulièrement le groupe Al-Munajem qui a participé au sauvetage du groupe français « le groupe Doux », l’un des leaders mondiaux de la production de volailles et dont les salariés mécontents forment une partie des bataillons des Bonnets Rouges. Son fondateur, Abdelaziz Munajem, a du reste été décoré de la Légion d’honneur par François Hollande.
Et pourtant, malgré un positionnement comme allié privilégié, au moment où l’Arabie Saoudite se retrouve des plus isolées sur la place internationale, M. Bricolage est rentré quasiment bredouille de son voyage, ne rapportant que quelques promesses de contrats prospectifs ou d’accords de coopération. De son voyage en Algérie il avait au moins ramené une blague de mauvais goût. En Arabie saoudite, il semblerait que la blague c’était lui.

Ryad a visiblement témoigné de son mécontentement en suspendant des contrats d’armements importants de défense anti-aérien ou d’achat de frégates et de sous-marins avec des équipementiers français. Tout au plus s’est-elle engagée à octroyer trois milliards de dollars à l’armée libanaise, pour se procurer des armes françaises dans les plus brefs délais. Il est vrai que la situation locale se dégrade et se retourne même contre les acteurs de l’entreprise de subversion en Syrie. Les contingents onusiens, auxquels participe la France au Liban, sont de toutes manières symboliques et feraient la circulation en cas d’offensive militaire. De quoi inquiéter par exemple Ankara qui a entrepris la création d’un mur sur sa frontière. Ou encore, l’Etat d’Israël qui sent se rapprocher l’heure des comptes à rendre.

Déjà fortement isolé pour son attitude envers la population palestinienne, l’Etat hébreu voit surtout se renforcer le Hezbollah ou le Hamas, qui en ressortent plus fort politiquement mais aussi militairement. Tel Aviv a donc décidé de jouer sur les deux tableaux en resserrant les liens qui l’unissent avec Paris mais aussi avec Ryad.  Cette dernière semble pourtant tenir rigueur à la France qui, bonne fille, s’est pourtant pliée à toutes les exigences de ses despotiques partenaires. Et plus on exige d’elle et plus elle semble prête à s’offrir. Comme lutter contre le monde musulman chiite en général, en promouvant malgré elle un islam sunnite développant un terrorisme mondial qu’elle prétend combattre. Voir créer une mesure discriminante permettant aux seules populations musulmanes de France, résidant en banlieues, de bénéficier d’un crédit réservé. Tout cela en se pinçant le nez au nom de la République laïque, bien entendu.

Comme le déclarait l’Empereur Vespasien, l’argent n’a pas d’odeur. Et M. Bricolage fait là où on lui dit de faire, en se vendant au plus offrant. C’est pour cela qu’en Arabie Saoudite il dresse le sabre de l’Islam en signe d’allégeance, qu’il est prêt à se goinfrer de hamburgers aux Etats-Unis  et à se faire empapaouter comme en Grèce. Plus rien ne l’arrête et l’équipe qui l’entoure le dirige à la baguette. M. Bricolage qui s’offusque d’une loi interdisant de faire du prosélytisme homosexuel sur les mineurs, fait régulièrement des courbettes à des émirs qui appliquent la peine de mort aux homosexuels. Question de mœurs certainement ou d’accointances orientales. Où sont en effet la logique politique et la cohérence stratégique, alors qu’il existe de plus grandes opportunités  et de véritables rapports culturels avec la Russie ? Homme girouette typique de son époque, François Hollande démontre une fois de plus, qu’il n’est vraiment pas à la mesure de sa fonction. A moins qu’il ne représente au contraire la nouvelle norme des présidents français. Des hommes qui comme on le dit, sciemment, froidement, acceptent la rétribution d’une fonction qu’ils n’ont pas remplie, et qui ne sont en définitive que des mendiants de la plus basse espèce.