La fondation Polémia, de Jean-Yves Le Gallou, décortique les mécanismes malsains de la publicité, lors de sa 6ème journée de réinformation

La Fondation Polémia, présidée par Jean-Yves Le Gallou, lors de sa 6 Journée de réinformation tenue samedi à Paris, a poursuivit sa réflexion sur les troupes d’occupation mentale, en décryptant la désinformation publicitaire. Après avoir dénoncé la tyrannie médiatique, les bobards de Presse, c’est au tour de la publicité, omniprésente dans les sociétés occidentales, d’être décortiquée puis dénoncée comme agents d’influence.

Jean-Yves Le Gallou, dans son introduction, a rappelé que la publicité en France, ce sont des écrans allumés partout : dans les maisons, les bars, les restaurants, les transports. Au point que chaque Français subit chaque jour, 61 minutes d’exposition publicitaire. Mais la publicité, c’est aussi 2% de la richesse produite, consacrés au formatage de l’opinion et c’est la mise des neurosciences au service de la manipulation mentale. Tout cela dans un double but : le conditionnement à l’acte d’achat compulsif et le conditionnement au politiquement correct.

Les messages publicitaires (ce qui entre dans nos têtes) et les achats d’espace (ce qui fait vivre ou mourir les médias) dépendent du bon vouloir de deux grands opérateurs-prédateurs : Publicis sous la responsabilité de Maurice Lévy et de la famille Badinter, et Euro-RSCG sous la houlette de Stéphane Fouks, l’ami de DSK mais aussi le publicitaire de François Hollande et Manuel Valls.
De plus, la fusion de Publicis et d’Omnicom (le géant américain) va créer un mastodonte mondial, capable d’aligner 130 000 agents de propagande ; 130 000 propagandistes chargés de formater l’opinion, en créant des besoins d’achat superficiels et en véhiculant le message idéologique dominant : mondialisme, antiracisme, rupture des traditions, culpabilisation. Le monde de la publicité est un monde cosmopolite qui veut abroger les frontières : les frontières physiques que sont les nations, les frontières morales que sont les traditions. Or Staline ne disposait pas du dixième des moyens de persuasion dont usent – et abusent – les grands oligopoles publicitaires. Certes, Staline avait le goulag, cependant les occidentaux eux, c’est dans un goulag mental qu’ils sont enfermés.

Car, par construction, la publicité n’est pas neutre puisque sa fonction est de faire vendre. La publicité, en tant que levier du Système économique actuel, véhicule nécessairement, l’idéologie du Système marchand. Le rôle de la publicité c’est de valoriser la seule richesse matérielle. Par nature, la publicité promeut ce qui s’achète et se vend, au détriment de ce qui est gratuit : les arbres, les paysages, la relation/émotion à la nature ou à l’art. Les relations humaines ont vocation à passer derrière ce qui se valorise avec de l’argent : les produits et, plus encore, les marques.
Pour Jean-Yves Le Gallou, il faut même aller au-delà, je cite : « la publicité est un moyen de formatage global de l’opinion car il y a une symbiose publicité/médias/politique en post-démocratie ; les hommes et les partis politiques deviennent des marques. La publicité ne dit pas seulement ce qu’il faut acheter mais ce pourquoi – ou pour qui – il faut voter… ou surtout ne pas voter ». Fin de citation.

Enfin, comme il existe des bobards médiatiques, il y a des bobards publicitaires. C’est Findus, le marchand de lasagnes dans lesquelles la viande de cheval remplaçait la viande de bœuf, qui explique aux consommateurs français qu’il est, je cite « très à cheval sur la qualité de ses produits ». Et c’est Stéphane Fouks, d’Euro-RCSG, qui nous vante les éminentes qualités de présidentiable de DSK, avant de se reconvertir au service de Hollande et de Valls. Au final, la publicité institutionnalise le bobard et la désinformation.
Pour Jean-Yves Le Gallou, certaines publicités sont encore plus nocives que la moyenne, lorsqu’elles assurent :
•   la promotion du métissage ou de la « diversité » (promotion des couples mixtes, des hommes de couleur), de « l’antiracisme » (ex. Jean-Paul Goude) ;
•   la modification de l’image de l’homme (inversion des rôles masculin/féminin ; les catalogues de jouets « dégenrés » : les petits garçons jouent à la poupée) ;
•   la valorisation de « l’homoparentalité » ;
•   la valorisation du mode de vie américain et de la société mondialisée ;
•   la déconstruction/provocation des valeurs nationales (ex. Benetton).
Je vous propose d’écouter Jean-Yves Le Gallou, qui à l’issue de cette journée de réinformation, a bien voulu répondre à nos questions :

Extrait JYLG