La hollandie se plait à diviser les Français : est-ce par idéologie ou pour plaire à Goldman Sachs

Quand on regarde la semaine sociale en France, pas de doute, on se dit qu’elle est bien sous un régime socialiste… Jamais un gouvernement de droite n’aurait osé diviser aussi ouvertement et avec autant de mépris la fonction publique et le salariat privé.
Il paraitrait que l’heure est aux économies, mais le Ministre de la fonction publique vient de supprimer « le jour de carence », c’est-à-dire non indemnisé, en cas d’arrêt de travail pour les salariés de la fonction publique. Il avait été instauré par le précédent gouvernement, et sa mise en place avait significativement réduit l’absentéisme dans la fonction publique. Absentéisme qui représente, selon un rapport de 2012 de l’IFRAP, 22,6 jours d’absence par agent, en moyenne… contre 9 jours dans le privé. Rappelons d’ailleurs, que dans le privé, le délai de carence avait été porté à 3 jours lors de la création de la journée de carence de la fonction publique. La vraie mesure de justice sociale eut été sans doute de ramener le délai du privé et de porter celui de la fonction publique à 2 jours. Mais non, le jour de carence a été jugé « humiliant » pour les fonctionnaires. Mais pas pour les salariés du privé qui resteront à 3 jours !

Le gouvernement Ayrault devrait moins se soucier de la pseudo-humiliation de sa base électorale, que de la colère sourde des invisibles, non-syndiqués, qui ont la nette impression de travailler plus pour l’État que pour eux quand ils paient leurs impôts.  Surtout que les cadeaux faits aux fonctionnaires sont forcément piqués dans les poches des salariés du Privé. C’est un fait un peu trop souvent oublié. Comment s’étonner alors que dans la même semaine où les fonctionnaires syndiqués étaient invités à glander un peu plus, deux décrets étaient publiés avec effet aux 1er février élargissant le champ des rémunérations saisissables par l’administration fiscale ou les huissiers. Sont désormais inclus dans la liste : les prestations familiales, jusqu’à 50% de leur total, les pensions de retraite, l’allocation de solidarité aux personnes âgées, les pensions et rente d’invalidité, les indemnités journalières pour maladie, maternité ou accident du travail…  Bref, tout ce qui peut s’apparenter à un revenu minimum de survie est désormais saisissable.

Certains analystes étrangers se demandent si le Gouvernement Ayrault ne s’est pas lancé dans une fuite en avant, testant jour après jour jusqu’où ils peuvent aller sans que les Français ne se révoltent. Un scénario à la grec où à l’espagnol, qui permettrait aux banquiers de la City et de Wall Street d’imposer leurs solutions si rentables pour eux et si désastreuses pour les peuples. Après tout, Goldman Sachs a fait nommer un membre de son Conseil d’Administration ou un de ses collaborateurs dans chaque banque européenne quand ce n’est pas à la tête des gouvernements comme
• en Grèce, avec Lucas Papademos et Petros Christodoulou
• en Italie, avec Mario Monti
• en France, avec Antonio Borges et Philippe Gudin de Vallerin
• en Irlande, avec Peter Sutherland
• au Royaume Uni, avec Mark Carney
• en Belgique, avec Karel van Miert
• en Allemagne, avec Otmar Issing et Paul Achleitner
sans oublier Mario Draghi, président de la BCE.

Le géant bancaire international, connu pour sa corruption et ses délits d’initiés, responsable de la crise financière, a désormais une influence énorme sur presque toutes les grandes économies occidentales. Les fous ont pris le contrôle de l’asile, et ce n’est pas François Hollande qui pourra empêcher quoi que ce soit.

Pantin trop petit dans un costume trop grand, il s’étonnait encore ce week-end de ne pas pouvoir interdire les farines animales dans la nourriture pour les poissons d’élevage… C’est une décision européenne qui s’impose à lui. Il ne le savait pas.
On les croyait complices, ils sont justes idiots. Pour eux, pas de besoin de jour de carence ou de risque de saisie pour défaut : ils sont au top 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Champions du monde.