Les Femen dans Notre Dame de Paris ont peut-être signé la fin de leur impunité

Les Femen vont-elles enfin se faire sonner les cloches ? La profanation de la cathédrale de Notre-Dame par le groupe d’extrémistes féministes leur a certes valu l’effet médiatique recherché, mais pourrait bien sonner le glas de leur impunité. Pourquoi avoir agi ainsi ? Etait-ce seulement, comme elles l’ont annoncé, pour « fêter » le retrait du Pape Benoît XVI de sa charge pontificale ? On peut au moins leur reconnaitre une chose, c’est que les Femen sont de vraies professionnelles dans leur domaine. Cependant, pour mériter la protection de leurs souteneurs, elles doivent assurer un minimum de prestations et satisfaire leur clientèle médiatique.

A l’origine, le mouvement prétendait lutter contre l’exploitation et la marchandisation des femmes. On ne comprend pas alors pourquoi l’une des responsables françaises tarife ses services et son corps volontairement. On ne voit pas non plus très bien le rapport avec la haine anti-chrétienne et la défense de la cause LGBT qui semblent être devenues leur fonds de commerce. Sauf que celle qui gère leur petite entreprise, n’est autre que Caroline Fourest, une militante qui poursuit de sa haine religions et valeurs traditionnelles. Nommée récemment Chevalier des Arts et des Lettres, le gourou des goudous, trop occupé à cornaquer ses protégées n’a pas trouvé le temps depuis un an de rédiger les articles des journaux pour lesquels elle a pourtant bénéficié de 12.000 € de subventions publiques ! Le vrai scandale est peut-être bien là et une mauvaise action trouve toujours sa récompense.

Alors pourquoi aucun journaliste ne s’interroge sur le financement de ce groupe d’extrémistes. D’où proviennent les subsides qui leur permettent d’avoir des locaux à Paris et à Kiev ? Qui prend en charge leurs nombreux voyages ? Sont-elles payées pour leurs prestations et par qui ? ou bénéficient-elles de subventions publiques et pourquoi ? Aucune information à ce sujet n’est parue dans la presse, à l’exception du travail d’une jeune journaliste qui avait réussie à infiltrer le groupe quelques semaines et dont le reportage est disponible sur le site de « Voix de la Russie ».

La réprobation générale exprimée tant par les autorités religieuses que politiques finit enfin par rejoindre l’incompréhension des Français devant ces multi-récidivistes, hystériques et violentes aux dires des témoins. L’agression de vigiles, comme de familles, révèle leur incroyable brutalité et souligne l’impunité judiciaire dont elles jouissent. En effet, on constate une certaine mansuétude du pouvoir politique qui a plus souvent l’habitude de prendre fait et cause pour les agresseurs au détriment des victimes, tandis que les médias se contentent de manipuler les images afin d’en inverser les rôles. Pour avoir profané Notre Dame de Paris, détériorée les toutes nouvelles cloches exposées avant leur mise en place, porté des coups au service de sécurité de la cathédrale, les Femen n’ont eu a subir qu’un simple contrôle identité.
Une impunité qui tranche avec les poursuites engagées à l’encontre des jeunes militants identitaires qui ont occupé pacifiquement et sans dégradations, le toit d’une mosquée en chantier pour dénoncer la place grandissante de la religion musulmane en France. En effet, les quatre responsables de cette opération médiatique ont subit une garde à vue, et sont toujours astreint à un contrôle judiciaire sévère en attendant un procès qui sera sans doute plus politique que protecteur du droit.

On peut également se demander pourquoi, ces Femen tant préoccupées par la cause des femmes dans le monde, n’ont engagé aucune action pour soutenir ce groupe de femmes égyptiennes venues récemment manifester place Tahrir au Caire contre le régime de Morsi. Rappelons qu’elles furent pourchassées puis violées par des musulmans hostiles à leur démarche politique, avec la bénédiction d’un chef religieux local. Pas l’ombre d’une Femen pour cette cause. A notre connaissance, leur courage, et la protection dont elles bénéficient, ne leur permet visiblement pas de s’exiber ailleurs que dans les lieux de culte chrétien.