“Magnifiques” : affranchis des lobbies, c’est le commentaire du président du CIO et des sportifs, sur les JO de Sotchi

Les campagnes de dénigrements, les montages grossiers qui sont allés de chambres pas prêtes à un loup déambulant dans les couloirs des hôtels, rien n’y aura fait, les JO de Sotchi resteront dans la mémoires des athlètes participants, comme les plus beaux, auxquels ils leur a été donné de participer. Et les tentatives de boycott, sous pression des lobbies LGBT, n’auront servi à rien. Le public était là, les athlètes présents, le sport fêté et les valeurs olympiques honorées. Mieux, la réussite des JO de Sotchi est un sévère désaveu de ces lobbies et des hommes politiques sous influence qui auront tenté de politiser ce rendez-vous sportif.

Le président du CIO, Thomas Bach, a déclaré quant à lui lors de la conférence de presse de clôture, que ces jeux avaient été, je cite, « magnifiques ». Fait exceptionnel, le CIO n’a reçu aucune réclamation de la part des sportifs, comme l’a indiqué le haut responsable des J.O. « Nous n’avons reçu aucune réclamation de la part des sportifs. Ils sont très impressionnés par l’infrastructure, appréciant hautement la proximité du village olympique et les installations sportives ». Il a déclaré également « Ces Jeux ont été magnifiques et dans une certaine mesure uniques sur le plan logistique, car un sportif pouvait prendre un petit-déjeuner et se rendre ensuite à pied au bout de quelques minutes à sa salle d’entraînement ».

Touche politique très marquée de la part du Président du CIO, qui a reconnu l’importance de l’implication de Président russe Vladimir Poutine et du Gouvernement Medvedev dans la tenue de ces jeux, en ne commettant « aucune démarche non-légitime » et « en respectant toujours la Charte olympique ». Pour ceux qui savent lire entre les lignes, cela veut tout simplement dire que la Russie, elle, a respecté la trêve olympique, et n’a jamais politisé les jeux. À la différence des quelques gougnafiers comme Hollande et consort qui se sont sentis obligé d’en rajouter. Les esprits les plus cyniques ont d’ailleurs noté que moins M. Bricolage est présent, plus les athlètes français remportent des médailles. En effet, jamais la France n’aura réussit une telle moisson de médailles olympiques, arrivant au 10 rang du classement général avec 15 médailles.

Satisfaction supplémentaire pour la Russie, après le sans-faute dans l’organisation des jeux, le plaisir d’être la première nation pour le nombre de médailles obtenues par ses athlètes, 33 dont 13 en or.

Et maintenant ? La page des JO se tourne, il en restera de très belles images des cérémonies d’ouverture et de clôture, des podiums et des exploits. Mais il reste aussi toutes les infrastructures construites à Sotchi, autrefois villégiature des apparatchiks soviétiques, et désormais grande ville moderne du Caucase, carrefour économique, industriel et commercial dans une région que d’aucun voudrait déstabiliser en instrumentalisant un islamisme importé. Oui, les JO de Sotchi ont été les plus chers de l’histoire des Jeux Olympiques, mais c’est toute une région qui passe directement du 20ème au 21ème siècle. Facteurs de stabilisation et de développement, ces infrastructures routières, ferroviaires, aéroportuaires, immobilières et de communication permettront non seulement d’accueillir d’autres grands rendez-vous sportifs, comme un grand prix de formule 1 ou la coupe du Monde de 2018, mais également à développer un tissu économique impensable sans ces investissements.

Kazan, Ekaterimbourg, Sotchi, Vladivostock… on ne compte plus en Russie les capitales régionales qui bénéficient d’investissements à hauteur de plusieurs milliards d’euros, ni de chantiers de ligne TGV, d’autoroutes, ou d’aéroports lancés vers toutes les républiques de la Fédération. Le plus grand d’entre eux étant certainement le doublement de la ligne transibérienne, sur plus de 10 000 kilomètres où tous les ouvrages d’art, ponts, viaducs, tunnels vont être doublé ou triplé.
C’est toute la différence entre un pays comme la Hollandie, où un aéroport inutile est construit pour la gloriole d’un premier ministre impotent, et la Russie qui elle construit pour les 30 années à venir. La presse française a beau inverser les rôles, c’est en Hollandie que les mégalos ont le pouvoir…