Marcel Ceccaldi porte plainte contre le pouvoir libyen en France, avant de l’étendre aux pays membres de l’OTAN

C’est une règle du Mainstream médiatique. L’oubli. Les médias oublient très facilement ce qu’ils avaient eux-mêmes mis à la Une de leurs journaux, pour suivre le mouvement, le plus vendeur.
Presque trois ans après l’agression de l’OTAN contre la Libye, les conséquences désastreuses sont là. D’un pays stable, riche et indépendant, les puissances occidentales en ont fait une myriade de fiefs, soumis à la volonté d’émirs locaux ou de compagnies pétrolières. Bien sûr, c’est aux noms des droits de l’homme et de la liberté qu’on a rasé maisons et entreprises, qu’on a tué civils et militaires et que toute une société a été ruinée. Et c’est au nom du droit international que l’on a exécuté un chef d’état, et emprisonné sa famille, ses ministres, ses fonctionnaires pour mieux les torturer et les tuer. Ce fut donc forcément une guerre propre et sans bavures…
La réalité est tout autre, bien évidemment. La population libyenne a payé très cher une liberté qu’elle n’a jamais demandée, et qu’elle n’obtiendra plus désormais, avant très longtemps. Et parmi la population libyenne, il est une catégorie qui a sciemment été livrée aux bourreaux islamistes, en la présentant comme une force armée de Kadhafi, alors qu’elle n’était qu’une main-d’œuvre économique. Ce sont les populations noires de Misrataet de Tawargha. L’avocat français, spécialisé en droit pénal et international, Maître Ceccaldi, représente ces populations abandonnées.

Extrait 1

La plainte pour crime contre l’humanité qu’il entend déposer devant la juridiction française, à compétence universelle, vise d’abord les autorités libyennes, mais également les autorités françaises et les membres de l’OTAN, qui ne peut être attaqué directement, puisqu’il ne s’agit que d’un Traité.

Extrait 2

Marcel Ceccaldi, ancien avocat de la Jamariya libyenne et de la famille du Colonel Kadhafi, est un grand connaisseur de l’Afrique et des jeux sombres que la France y joue pour le compte de l’OTAN, du Qatar, de la Turquie et de l’Arabie Saoudite. Il a bien voulu étendre son analyse au Mali, à la Syrie, à la Centrafrique, à la Côte d’Ivoire et à l’Algérie.

Extrait 3