Oubliez chômage, retraite, insécurité, matraquage fiscal et immigration, il faut pleurer sur le sort de Leonarda.

Comment faire disparaître, en seulement quelques heures, la réforme des retraites, l’augmentation du chômage, l’immigration massive et la défaite du Front « Républicain » face à l’autre Front qui ne cesse de monter, celui de la colère ? En appliquant la sempiternelle méthode qui consiste, à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. L’exploitation médiatique et politique des cas d’expulsions d’une famille de clandestins et d’un délinquant, est emblématique de cette manipulation permanente de l’information par les médias, qui abusent de l’émotionnel afin de court-circuiter l’analyse rationnelle, et enlever tout sens critique aux individus.

Flaubert écrivait déjà, que la presse était une école d’abrutissement, parce qu’elle dispense de penser. Au contraire contribue-t-elle à la décérébralisation, en promouvant la bêtise et la vulgarité. Une œuvre de destruction de l’intelligence déjà fortement entamée par une éducation nationale, complice de l’inculture générale.
Comme semblent l’illustrer, les récentes manifestations lycéennes en France, sensées dénoncer les expulsions intolérables d’élèves scolarisés, et prétendument intouchables. Que de générosité et de sincérité de la part de cette jeunesse qui, 48 heures avant le début des vacances, s’est spontanément ralliée à la bannière d’un syndicat lycéen, la FIDEL, véritable courroie de transmission du parti socialiste, dont sont issus de nombreux cadres et ministres, comme Harlem Desir ou Delphine Batho pour ne citer qu’eux. Quelques partis politiques situés plus à gauche ont bien tenté de récupérer la dynamique. Mais le mouvement est trop bien encadré, pour mettre en péril le gouvernement, sauf peut-être son Ministre de l’intérieur, Manuel Valls, qui semble faire de l’ombre à certains, bien qu’en réalité, la politique d’expulsions effectives d’immigrés clandestins sous son ministère ait diminuée de 40%. Pas vraiment de quoi faire penser à une rafle, comme l’ont suggéré quelques élus de gauche trop sensibles ou en manque d’existence médiatique. Enfin, en France, on est tous le nazi de quelqu’un de plus tolérant que soi.

Qui a dit que les contes de fées n’existaient pas ? Parées de toutes les vertus, les « victimes » de cette « injustice », étaient selon la presse parfaitement intégrées, excellents élèves et maîtrisaient la langue de Molière. Bref, c’étaient deux éléments d’excellence que l’on expulsait, parmi des millions d’autres qui allaient tant faire défaut à une France qui se repliait sur elle-même. Pendant plusieurs jours le suspense fut maintenu à son comble. On s’attendait donc à rencontrer une princesse sensible et un prince vaillant, et patatras ! On se retrouve avec une famille de menteurs itinérants et un voleur ayant fuit le service national de son pays d’origine. Mais tous ont en point commun, d’obtenir le statut de réfugié politique, de vivre de prestations sociales et d’abuser de l’Etat républicain dans un français approximatif.

Cette non-affaire aura en tout cas, plusieurs mérites : tout d’abord celui de rappeler l’« information perroquet » de la presse française, qui se contente de répéter au mot près, ce que le pouvoir politique lui demande de transmettre. Puis de révéler l’autre face de cette immigration, présentée comme fraiche et joyeuse. Nombre de ces migrants ne sont en France qu’en fonction d’intérêts personnels et ne désirent absolument pas faire d’efforts d’intégration. Allant au contraire jusqu’à mentir et tricher, pour abuser de la confiance de la population d’accueil. Au point de revenir même sur la notion de droit du sol et de droit du sang. La naissance suffit-elle à faire partie d’une communauté nationale ? La famille de la jeune Leonarda est bien Kosovare… mais en partie italienne car une partie des enfants est née sur le sol italien. Que faire ? Séparer la famille en expulsant les parents au Kossovo et les enfants en Italie ? (parlent-ils seulement italien…). Ou regrouper la famille en fonction de la nationalité des parents ? Tel est pris qui croyait prendre. La famille par ses mensonges, les politiques par leurs contradictions et la presse pour ses manipulations qui se retournent contre elle.

Décidemment cette simple affaire qui n’en est pas une, arrive au meilleur moment pour une population française excédée, par une situation qui perdure depuis trop longtemps, et qui sent qu’on lui cache la vérité. La préférence nationale est interdite, au nom de l’égalité, mais pas la préférence étrangère qui elle, est au contraire, grassement subventionnée au travers des subventions reçues par des associations comme le RESF ou la GISTI qui en ont fait leur fond de commerce et idéologique depuis des décennies. Supportées en cela, par la politique libérale européenne, qui voulant justifier moralement la libre circulation des capitaux, fait la promotion de la libre circulation des individus. Tout nouvel arrivant, même en situation irrégulière, sera prioritairement aidé pour accéder à un logement, être soigné et pour scolariser ses enfants. Tout cela gratuitement bien évidemment. Enfin en apparence, car la gratuité pour les uns, dépend évidemment du travail et des impôts des autres. Ces autres qui payant leurs impôts, ont de plus en plus de mal à trouver un logement, sacrifient leur santé et ne peuvent plus assurer d’études supérieures à leurs enfants.

Les vacances de la toussaint seront peut-être l’occasion de relire quelques grands auteurs comme Jean-Paul Sartre qui écrivait, je cite « J’ai quitté le lycée à 13 ans, Moi, il fallait que je gagne ma vie. Je n’ai pas eu la chance d’avoir des parents riches pour me payer mes études » fin de citation ou bien Honoré de Balzac qui déclarait lui, je cite : « La presse,  comme la femme, est admirable. Quand elle avance un mensonge, elle ne vous lâche pas qu’elle ne vous ait forcé à y croire, et elle déploie les plus grandes qualités dans cette lutte où le public, aussi bête que le mari, succombe toujours. ». fin de citation

Parmi ceux qui s’insurgent contre les expulsions d’immigrés clandestins, on retrouve les mêmes qui, réclamant l’observation stricte de la Loi sur le mariage pour tous, refusaient le droit à l’objection de conscience. Manifestement, au nom d’un pseudo humanisme de bon ton, on oublie vite le cadre républicain et l’observation stricte de la loi. Comme le déclarait récemment un proviseur, ces manifestations lycéennes sont le niveau zéro de la conscience politique. Mais il est vrai qu’en Hollandie, le degré zéro de la réflexion, peut être considéré comme une mention « très bien » ! Surtout pour les futurs journalistes et les futurs hommes politiques.