Rentré du Mali et d’Afghanistan, le 126e RI doit se battre dans les rues de sa ville, Brive

Un simple fait divers, comme il en existe malheureusement beaucoup en France, a dégénéré à Brive, ville dont le Maire est un proche de François Hollande. Tout a commencé lorsqu’un groupe de jeunes de cité s’est introduit dans la piscine d’une résidence privée. De tolérés, leur comportement irrespectueux et surtout dangereux pour les enfants, a incité un résident à leur demander de changer d’attitude ou de quitter les lieux. L’homme est alors roué de coups. Un second résident, originaire de Polynésie, intervient mais subit l’assaut de la meute. Sa femme, dont le ventre arrondi ne laissait aucun doute sur son état, tente de les séparer. Elle perdra son enfant. Ce que les voyous ignoraient c’étaient que ces hommes étaient des militaires du 126ème régiment d’infanterie. Hommes d’honneur et solidaires, leurs camarades se réunissent le lendemain et, sans armes, se rendent dans la cité. Beaucoup d’agitation et d’insultes aux cris de « sales militaires » ou « sales Français », mais aucuns coups ne sont échangés. Comme à Carcassonne quelques mois auparavant, la police est certes intervenue, mais pour protéger les voyous. Afin de ne pas envenimer la situation, les militaires décident de quitter les lieux sans heurts. Les racailles, comme à leur habitude, incendieront des véhicules et engins de chantier puis s’en prendront aux policiers et aux pompiers. Les jours suivants des militaires isolés seront agressés à coup de couteau ou de cutters, en particulier ceux ayant le tort d’être originaires des îles. Les crapules n’en resteront pas là et tireront des coups de feu sur les appartements des militaires de la résidence. Une fois de plus, la hiérarchie militaire demande à des combattants aguerris, engagés en Afghanistan et plus récemment au Mali, de faire profil bas. Des renforts de CRS seront déployés, plus par crainte que d’autres garnisons des villes proches n’interviennent en soutien à leurs camarades. Au final, quatre militaires d’origine tahitienne seront placés en garde à vue, dont le père de l’enfant décédé. Selon la formule dorénavant consacrée, certains des voyous sont pourtant défavorablement connus des services de police et la source des problèmes d’insécurité auxquels se retrouve confrontée la population. Le gouvernement socialiste qui craint visiblement plus les racailles que les Talibans, souhaite imposer l’ordre dans le monde, mais est incapable de le faire régner dans certains quartiers ou de protéger ses propres soldats. Les tensions entre militaires et jeunes des quartiers, dits populaires ou difficiles selon la vulgate officielle, augmentent dans le silence gêné des médias français. Quand ces derniers n’inversent pas les rôles comme à Brive. L’Armée, déjà bien mise à mal par les coupes claires dans son budget, subit un démembrement progressif et une purge de ses officiers, jugés non compatible avec le projet de balkanisation général. Les signes avant-coureurs d’exaspération se multiplient. Alors, Honneur oblige, le vrai combat de ces militaires, Français comme les autres ou par le sang versé, ne serait-il pas d’abord à livrer sur le sol national ?