Reporter Sans Frontière tente de remplir ses caisses en dénigrant sans raison les J.O. de Sotchi.

La Fédération de Russie, qui accueillera dans quelques semaines les Jeux olympiques d’Hiver dans la ville de Sotchi, attend plus d’un million de participants. En raison de cet évènement exceptionnel, et pour qu’aucun de ceux qui souhaiteraient assister aux épreuves ou aux manifestations, sportifs comme spectateurs, ne soient lésés du spectacle, les autorités russes ont décidé de délivrer gratuitement des visas spéciaux. Les JO de Sotchi représentent une excellente opportunité pour le pays. En effet, la création de ces infrastructures ultra-modernes, une fois les Jeux terminés, servira autant au développement de la ville qu’au développement de la région du sud Caucase. Comme à Kazan, lors des universiades d’été, les volontaires sont nombreux à vouloir faire de ce rassemblement international, un symbole de l’enthousiasme de la jeunesse et partager une cause commune autour des valeurs sportives de respect, d’entraide et de dépassement.

La réussite probable de l’évènement et l’engouement qu’il soulève, semble pourtant ne pas être du goût de tout le monde. Hélas ! Trois fois hélas ! Au fur et à mesure que la cérémonie d’ouverture se rapproche, la campagne de presse, entamée depuis plusieurs mois contre la Russie, s’intensifie au point de prendre des proportions schizophréniques. On ne compte plus les appels au boycott ou les reportages uniquement à charge. Si les autorités ont reconnu l’existence de failles ayant pu aboutir à différents scandales, notamment concernant le budget, la gestion ou le travail illégal, elles ont depuis repris les choses en main et écarté ou poursuivi les responsables.

L’organisation de semblables évènements est malheureusement coutumière de telles dérives, et c’était la même chose à Pékin et à Londres. Alors pourquoi cet acharnement contre la Russie ?
Nous savons que cela doit être dur à concevoir, pour bon nombre de journalistes, qui en sont encore restés à une grille de lecture dépassée. Mais la Russie n’est pas celle de l’époque soviétique ou pire, de la parenthèse libérale, allant de la chute du communisme en 1991 à l’élection de Vladimir Poutine en 2002. Que connaissent-ils seulement du pays ? Que lui reprochent-ils ? De développer un projet d’avenir différent de leur vision dominatrice. Ces zélotes missionnaires de la Liberté et de la diversité, dont la Statue et le modèle déposé résident aux Etats-Unis, ne tolèrent la différence que si elle leur ressemble. A l’image des responsables de l’association de «Reporters Sans Frontières» qui, prétextant des désagréments rencontrés, pour raisons de sécurité, par deux collègues scandinaves à Sotchi, sont à l’origine d’une campagne extravagante, qui présente la Russie comme un pays dangereux pour les blogueurs et les journalistes, et son président Vladimir Poutine comme un « prédateur » de la liberté d’information.

Le credo ? Dénoncer en boucle les mêmes antiennes de pseudo répression en détournant ce qui n’apparait même pas comme un fait divers. Le but ? Justifier une demande de dons afin, dixit leur site, de former les « journalistes indépendants ». Comprendre toute personne opposée aux autorités russes. On aimerait que certains journalistes indépendants disposent des mêmes largesses en France, au Qatar ou en Arabie Saoudite par exemple, où exercer le métier de journaliste d’investigation devient une gageure. Les mêmes reportages, toujours à charge contre la Russie, se multiplient mais on invoque pourtant la censure ? Une contradiction de plus pour les petits télégraphistes, donneurs de leçons à l’extérieur alors que les preuves de dissimulation ou de manipulation foisonnent dans leurs pays d’origine.

Leur liberté de la presse n’est visiblement plus celle d’informer. Combien de scandales sont étouffés sur ordre ou par autocensure ? Des dossiers concernant par exemple les réseaux pédophiles qui impliquent des personnalités très en vue. Sans compter les meurtres d’enfants, de témoins, ainsi que d’enquêteurs, maquillés le plus souvent en suicides. Voilà des cas concrets sur lesquels RSF pourrait se concentrer afin de protéger les courageux journalistes qui oseraient encore enquêter sur le sujet. Est-ce un hasard si le responsable de cette campagne de RSF qui profite des JO de Sotchi pour racler des centaines de milliers d’euros, est un jeune journaliste sorti tout droit de Sciences Po ? Etablissement naguère prestigieux mais qui semble être devenu le moule de ce que la France crée de pire. Une usine du prêt à penser, enseignant à ses élèves non l’esprit critique mais le parti pris avéré. Ayant abandonnée l’épreuve de culture générale et tout débat contradictoire pour dispenser un formatage idéologique et des intervenants à sens unique. Est-ce de même un hasard si son ancien président à l’origine de ce renversement de valeurs, connu pour avoir des moeurs pour le moins contre-nature et très scénarisées, est décédé mystérieusement d’un arrêt cardiaque après avoir abusé de stupéfiants ?

Est-ce de même un hasard, si ceux qui en appellent au boycott des jeux de Sotchi, le font principalement au nom de la défense des homosexuels pour justifier leur russophobie pathologique et n’hésitent pas à comparer outrageusement le président Poutine avec Adolph Hitler. Comme en atteste la dernière tentative de saillie du pédophile Daniel Cohn-Bendit, vieux cabot médiatique, clown triste qui ne fait même plus sourire et que l’on croyait décédé. Dire qu’il prenait déjà le Général de Gaulle pour un dictateur parce qu’il n’y avait pas de mixité dans les dortoirs universitaires ! On a les causes à défendre que l’on mérite.

Par facilité, nous pourrions voir une corrélation entre ces différents personnages, et en conclure qu’en France les journalistes sont, sauf exception, soit des invertis, soit des pédophiles, soit des escrocs ou des menteurs. Une conclusion, qui serait d’autant plus facile à établir que la profession en question est connue pour sa consommation de stupéfiants et figure en bonne place dans une étude américaine ayant enquêté sur les métiers concernés par la pédophilie. Par respect pour nos confrères français, nous n’en tirerons cependant aucune conclusion, ni ne procèderont à aucun amalgame facile. Dire une chose que l’on sait ne pas être vraie, dans l’espoir que, si l’on continue à l’affirmer assez longtemps elle devienne vraie, ne doit pas devenir la norme du journaliste. C’était juste une manière « à la russe » de rappeler qu’il convient de se méfier des préjugés comme des apparences.