Hollandie : une rentrée qui s’annonce chaude pour M. Bricolage et son gouvernement

C’est enfin la rentrée et les vacances d’été sont terminées. Les parents comme les enfants ont repris respectivement le chemin de l’école, des bureaux ou des usines. Malheureusement pour les Français, c’est aussi le retour pour les membres du gouvernement et les hommes politiques. Et vu les déclarations, les réformes et les lois en projet, on sent qu’ils ont bien profité de leurs vacances.
A tout seigneur, tout honneur, commençons d’abord par M. Bricolage. Après avoir lanterné tout l’été à Versailles, le belliqueux président de la Hollandie, rayonnait en découvrant ses 2 % d’augmentation de côte de popularité. Etait-ce sa récompense pour son alignement sur la politique américaine ? C’est en tout cas, ce que prétendent les organismes de sondage, qui rappellent cependant les moins de 25 % de Français satisfaits. Un résultat qui semble devoir suffire au Président qui s’est fait tirer un portrait enjoué mais peu flatteur. Cette photo que L’AFP a aussitôt retirée, est emblématique de cette rentrée. Elle immortalise le doute d’une très large majorité de Français sur la capacité de François Hollande, à diriger le pays.

Sa maîtresse, Valérie Trierwiller a, quand à elle, profiter d’une opération sociale d’enfants défavorisés découvrant la mer, pour satisfaire son ego et développer sa communication personnelle. Le tout en participant, à sa manière, à la campagne de propagande contre la Syrie. Jouant sur le registre émotionnel, accusant sans preuve le pouvoir syrien, elle s’est servit des enfants présents pour se déclarer révulsée par les photos d’enfants prétendument gazés et verser sa larme de courtisane.
On comprend dès lors, que l’essentiel de la communication de rentrée du gouvernement, se soit essentiellement axé sur l’intervention militaire, sous commandement américain, dirigée contre la Syrie. Comme en atteste la rentrée parlementaire pendant laquelle les membres du gouvernement ont prétexté discuter de l’actualité brûlante du Proche-Orient, plutôt que d’avoir à s’atteler aux dossiers de politique intérieure, comme le chômage, le coût de la vie, l’état de l’économie, la dette de l’état ou encore la sécurité intérieure. Mais cela n’étonnent plus guère les Français, vus la gestion des travaux en cours et les mirifiques résultats de ce gouvernement, depuis plus d’un an.

Après avoir imposé le mariage unisexe, le despotique Ministre de la Justice, Christiane Taubira, a temporairement retardé le projet de la GPA/PMA, afin d’éviter un conflit avec les opposants de la loi éponyme, dont la mobilisation ne faiblit pas. Qu’importe ! La terreur publique guyanaise prépare « sa » réforme de la justice. Une réforme qui prévoit de libérer les prisonniers condamnés à moins de 5 ans de prison et qui est d’emblée, considérée comme une impunité institutionnalisée pour les délinquants et en particulier les récidivistes. Or, s’il y a récidive, c’est que l’on arrête toujours les mêmes. Les relâcher ne fera donc qu’augmenter le problème et participera à l’amplification de l’insécurité, au lieu de la résoudre. A moins de demander aux policiers de ne plus faire leur travail.

C’est en partie, la tâche que s’est fixée Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, qui multiplie les déclarations martiales mais aussi les mensonges. Après le gazage de familles et les manipulations concernant le nombre de manifestants opposés au mariage unisexe, suite au déni, puis à la minimisation des actes de pillage lors du déraillement du train de Bretigny, le voilà pris, une fois de plus à mentir, lorsqu’il nie la prise d’otage à main armée du personnel de l’Hôpital Nord de Marseille. La France va donc t’elle si mal, que le responsable de la sécurité intérieure, se sente à ce point obligé de mentir malgré les faits. A contrario, le seul talent du personnage dans son domaine, consiste à mettre en place des mesures qui minent progressivement le moral et surtout l’efficacité des forces de l’ordre. Las de devoir supporter des missions de police politique et un « deux poids-deux mesures » flagrant, les policiers et gendarmes  seront désormais plus facilement sanctionnables que les délinquants. En effet, ceux-ci pourront saisir directement l’IPGN, s’ils s’estiment victimes de bavures. Mais ce n’est pas tout. Pour éviter là encore un débat de fond pouvant déboucher sur des conflits sociaux, le toréador d’opérette naturalisé en 1984, contourne le sujet du droit de vote des étrangers et plante ses banderilles dans le dos des Français, en prévoyant d’augmenter de 14 % par an, les naturalisations. A ce rythme là, il y aura bientôt plus de Français que d’étrangers dans le monde.

Et pendant ce temps-là, l’économie française continue de s’essouffler, en raison notamment de l’augmentation constante de la dette, du recours permanent aux prélèvements ou hausses impôts et d’une politique d’austérité imposée par Bruxelles et docilement appliquée par Paris. Avec un taux de chômage historique, notamment pour les jeunes, avec près de 25 %, la reprise tant annoncée n’est pas au rendez-vous et la mesure phare du gouvernement que sont les emplois d’avenir, ne décolle pas. A défaut de produire des richesses, on pourra toujours proposer à ces jeunes de s’engager dans l’armée pour faire la guerre aux « méchants », bien que l’on ne sache pas comment les payer. Les ressources de l’Etat diminuent et sa dette augmente, au fur et à mesure qu’il la rembourse. Pour libérer le pays, il faudrait comme en Russie, desserrer l’étau usurier des banques privées, contre les dettes publiques de l’état, et investir tout de suite, de façon urgente, dans la relance. En un mot comme en cent, il faut dépenser « plus » et non pas « moins ». Il n’est pas sûr cependant, que ce gouvernement ait la capacité d’entendre raison, car il est plutôt sourd en général, lorsque les solutions de bon sens, proviennent du peuple Français. Lorsque la communication ne passe plus, il convient peut-être d’utiliser les gestes. Mais au vu du mécontentement général d’un nombre croissant de Français, ceux-ci risquent fort d’entamer le dialogue, par un beau bras d’honneur aux nantis de la république.