La France qui travaille ne demande qu’une seule chose, que la Hollandie ne s’occupe plus d’elle

C’est l’union sacrée de la France qui travaille, la France des savoir-faire, des petites entreprises qui créent de l’emploi, de l’innovation et du refus de l’abandon, qui vient de donner une leçon à la Hollandie, lundi dernier, à Hayanges, berceau de la sidérurgie mosellane.
Symboliquement, la stèle de la trahison, dédiée à François par les sidérurgistes FO de Floranges, a été remise à Lionel Bieder, patron d’une PME de nettoyage. Leur point commun ? Etre les victimes des choix politiques et administratifs désastreux du Gouvernement Hollande, sans l’intervention duquel leurs activités seraient toujours pérennes.

La stèle de la trahison est à l’initiative des syndicalistes FO de Florange, lorsque, malgré les promesses de François Hollande, les hauts-fourneaux d’Arcelor-Mittal se sont arrêtés, et cela malgré une offre de reprise belgo-russe qui a été écartée pour des motivations politiques. Comme pour Peugeot et Renault en Iran, les salariés français sont les victimes des choix dogmatiques pris à Washington et relayés par des ministres aux ordres.

À l’initiative du rachat de la stèle, Lionel Bieder, dont nous vous avons déjà parlé, est cet entrepreneur qui accuse le Gouvernement Ayrault, et plus particulièrement le ministère de la défense de Le Drian, d’avoir ruiné sa société par défaut de paiement, lié au logiciel Chorus. Comme le logiciel défectueux Louvois qui a privé de soldes nombres de militaires pendant des mois — une situation toujours non-résolue, d’ailleurs —, le logiciel défectueux Chorus a détruit des milliers d’emplois, portés par des petites entreprises non-stratégiques travaillant avec le Ministère de la défense. Je vous propose d’écouter les interventions de Norbert Cima, représentant du syndicat FO de Florange, et de Lionel Bieder.