#MANIFPOURTOUS : La France visée par des plaintes portant à faire reconnaitre des atteintes à la liberté d’expression ?

La France visée par des plaintes visant à faire reconnaitre des atteintes à la liberté d’expression et la liberté de manifestation ?

C’est bien ce qu’entend faire reconnaître le collectif « Liberté pour tous », émanation de « La Manif Pour tous », opposée au mariage homosexuel, qui a constitué un pôle d’une quarantaine d’avocats – tous bénévoles – pour soutenir les manifestants se considérants victimes de la « répression policière ». Chose assez classique en somme, que l’on peut retrouver dans nombre de contestations sociales ou estudiantines, si ce n’est que le mouvement se distingue sur deux points de ce qu’il est coutumier de voir.

D’une part, les contestataires. Même si l’opposition à la loi Taubira transcende les clivages politiques, force est de constater que le gros des bataillons de manifestants actifs sont plutôt de droite, et par essence peu coutumier des démonstrations de rue, il s’agit d’une sorte de «révolte de la France polie ».

D’autre part, chose plutôt inédite, la réponse du gouvernement socialiste, se traduit par une instrumentalisation des forces de l’ordre en sorte de police politique, du moins c’est ce qu’affirment ses détracteurs.

De multiples actions judiciaires ont été engagées contre les «arrestations arbitraires» et les «contrôles d’identité abusifs» par le collectif qui lors de cette conférence de presse animée par des représentants du pôle juridique et des députés UMP Hervé Mariton et Jean-Frédéric Poisson, le tout, dirigée par Ludovide de La Rochère la Présidente LMPT. Cette dernière n’a d’ailleurs pas hésité à assénée, que, « la démocratie en danger ».

Arrestations, contrôles d’identité, garde à vue seraient ainsi les moyens utilisés pour décourager les manifestants de continuer à participer à un mouvement qui a surpris par sa capacité de mobilisation, sa vigueur et sa longévité.
Le cas le plus emblématique, évoqué par l’ensemble des intervenants a sa contesté été celui dit « du port du sweat ». Comprenez le port du sweat à capuche – il en existe en bleu, blanc, ou rose – arborant le sigle de La Manif Pour Tous – un père, une mère et deux enfants, se tenant tous par la main – qui a valu, de façon ubuesque à certains opposants de se faire interpeler.
Les avocats, Alexandre Varaut et Henri de Beauregard, entendent bien demander des comptes à l’Etat, et les députés de leur côté ont adressé des courriers au Président de la République François Hollande et au Ministre de l’intérieur Manuel Valls, ainsi qu’à la Garde des Sceaux, Christiane Taubira.

Faisant feu de tout bois, et quelque peu désabusés par le parti pris des institutions de la République, c’est également vers l’ONU et le Conseil de l’Europe que ces « dissidents de l’ouest » se tournent. Ce qui n’est pas sans rappeler l’action menée le 26 mai devant l’ambassade de Russie par le mouvement « SOS Russie » appelant Moscou à intervenir au Conseil de l’Europe, justement pour y dénoncer les atteintes aux droits de l’homme…

Images Alexandre Ayroulet
Pour ProRussia.tv et Agence2Presse