Manuel Valls aime tellement les français qu’il en fabrique à tour de bras.

Avec Manuel Valls, il y a la posture, et il y a les faits. On pourrait dire qu’il y a d’un côté les mots qui servent à sa com’, et de l’autre les maux qu’il inflige à ce pays dont il n’est pas natif.
La posture tout d’abord. 2009, Maire d’Évry, il arpente un marché de sa ville sous l’œil des caméras, et lance à son conseiller en communication, je cite : « Tu me mets quelques blancs, quelques whites, quelques blancos », constatant par lui-même que les artisans auvergnats, savoyards, normands ou bretons ont depuis longtemps désertés les marchés de la grande couronne parisienne pour laisser place à des commerçants dont les accents fleurtent bon Bamako, Dakar ou Conakry mais plus trop Marseille, Annecy ou même le titi parisien.
Qu’on se rassure, les caméras et le maire sont partis, le marché d’Ivry est resté le même et il n’y a pas plus de « blancs, de whites ou de blancos ».

Mais dans la réalité, Manuel Valls est à l’opposé de cette image réac, droitière, voire jeanmarielepeniste que cette sortie pouvait le laisser supposer… Manuel Carlos Valls Galfetti est né en 1962 à Barcelone, dont il est toujours un fidèle supporter de l’équipe de foot, c’est d’ailleurs un cousin de son père qui en a composé l’hymne officiel.
Il est naturalisé à 19 ans, en 1982, alors qu’il milite déjà au PS depuis 2 ans pour soutenir Michel Rocard. Fidèle à sa devise, un « Rocard, sinon rien », Manuel grimpe tous les échelons de la vie politique socialiste et finit, quand même, ministre de l’Intérieur sous le Gouvernement Ayrault, alors qu’il s’était posé, d’abord en candidat à la primaire socialiste, où il s’est ramassé à 6%, puis en chargé de com’ de François Hollande.
On relativisera d’ailleurs sa côte de popularité actuelle qui serait de 58% à l’aune de ces 6% de militants socialistes qui lui faisaient confiance en 2012. Il est des instituts de sondage comme des filles de joie : le payeur en a pour son argent…

De son tour place Beauvau, on retiendra deux courbes franchement en hausse : celle de la délinquance et celle des naturalisations. Atteintes à la personne, atteintes au bien, vols et cambriolages explosent, mais Valls  a deux priorités : mater les opposants au mariage entre invertis et naturaliser à tour de bras. En 2013, le nombre record de 35 000 est atteint, soit une augmentation de plus de 50% par rapport à 2012. Véritables pompes aspirantes, ces perspectives de naturalisation que Valls déclare vouloir porter à 110 000 par an, accentue la pression migratoire sur la métropole, avec plus de 400 000 clandestins selon les chiffres officiels, renforcé chaque année par quelques 20 000 entrées supplémentaires… toujours selon les estimations officielles, et donc les plus basses.
Manuel Valls aime les naturalisations. Il aime faire des Français avec des bouts de papier. Manuel Valls fait des Français, comme Monsieur Jourdain de la prose, sans le savoir…

Les naturalisations massives générées par Manuel Valls sont l’illustration de sa volonté manifeste de remplacer le peuple français, qui vote décidément trop mal, par une immigration de peuplement, de substitution, censée être éternellement reconnaissante aux édiles PS de lui avoir accordé ce bout de papier. Qu’ils ruinent leur pays d’origine, mutilent leur identité et les réduisent à être les nouveaux prolétaires d’un immense marché mondialisé, c’est le prix jugé supportable par ces grands seigneurs. On peut imaginer que la folie naturalisatrice de Valls ministre de l’intérieur va enfler avec Valls Premier Ministre. Et qu’aux dieux ne plaise, il devienne Président, alors là…

Le seul problème avec cette brillante théorie, c’est qu’elle ne résiste pas à la réalité. S’il est désormais avéré que c’est le vote musulman, associé au rejet de la personnalité de Nicolas Sarkozy, qui a fait l’élection de François Hollande en mai 2012, il est tout aussi évident que la haine personnelle de Manuel Valls à l’égard de l’humoriste Dieudonné, — dont la seule faute aura été de savoir faire la différence entre antisionisme et antisémitisme, ce que n’ose plus faire la plupart des politiciens français par peur du Crif —  a définitivement écarté du PS un nombre considérable de jeunes français issus de l’immigration, Français de par le droit du sol ou naturalisés. L’épisode délirant du pseudo-salut nazi inversé, la fameuse quenelle, a montré que face à un certain lobby, le bon nègre et le bon arabe, qu’il soit ouvrier à la chaine chez Renault, épicier, balayeur, joueur de foot international ou humoriste aux vidéos vues des millions de fois, devait rester à sa place, se taire et servir le système.
Il n’est pas sûr que le jeu en vaille encore la chandelle pour la grande majorité de ces jeunes. Alors attention au mauvais génie qui pourrait bondir des urnes…