Obélix et Astérix ont quitté la France…

Obélix et Astérix ont quitté la France… Ce que les légions romaines n’avaient pas réussi à faire, le fisc français y est parvenu… Après Christian Clavier, Astérix, exilé à Londres, c’est au tour d’Obélix, Gérard Depardieu, de partir à Bruxelles.
Et ce sous les insultes des ministres de gauche, Ayrault en tête, et de leurs soutiens du show-biz, trop content de pouvoir flinguer à vue un artiste réputé être passé de gauche à droite.
Mais qu’elles richesses ont donc créées Ayrault, Philipetti ou Duflot pour se permettre d’insulter ainsi Gérard Depardieu, en particulier, et les chefs d’entreprise en général ?
Fonctionnaires, politiciens, ils sucent leurs revenus du travail des autres.
Leur métier ? Dépenser l’argent des autres.
Leur spécialité ? Le dépenser de telle manière que cela ne serve jamais aux contribuables…

On peut comprendre le départ de Gérard Depardieu, qui a payé selon ses calculs plus de 145 millions d’euros d’impôt dans sa carrière, lorsqu’on analyse les gaspillages de l’État français. Nous en avions déjà fait la liste dans ce journal et cette semaine encore, le 1er Ministre Ayrault a fait débloquer 100 millions d’euros pour installer une plateforme d’appel… au Maroc. En quoi les impôts payés par les Français sont-ils destinés à financer des emplois au Maroc, M. Ayrault ? N’est-ce pas là une attitude… minable, pour reprendre vos mots, de la part d’un homme sensé œuvré pour la grandeur de la France et le bien-être des Français ?…

Côté profession, Gérard Depardieu n’a guère été attaqué que par Philippe Torreton, dans une tribune assez grossière, où les attaques sur le physique étaient plus présentes que les arguments de fond. Il lui reproche notamment de s’être enrichi par le biais du cinéma français subventionné, très largement c’est vrai, par ces impôts que Gérard Depardieu ne voudrait plus payer.
Le capitaine Conan ne rit… donc plus avec l’argent public !
On pourrait lui répondre que tous les acteurs vivent du cinéma subventionné, mais que très peu font des millions d’entrées comme Depardieu. Il doit bien y avoir aussi un peu de talent dans l’histoire. Ensuite, de la part de Philippe Torreton, élu socialiste au Conseil de Paris qui touche près de 10000 euros pour ne jamais siéger, on aimerait un peu plus de décence à défaut d’un peu plus de silence, ou même une démission salutaire et salubre de son mandat…

Car Gérard Depardieu est certes un acteur, mais c’est aussi un homme d’affaires qui fait vivre près de 80 personnes. Homme d’affaire, ou plutôt mécène, tant ses salariés loue l’homme de cœur plus que le patron. Plusieurs restaurants, une poissonnerie, une concession de moto, un vignoble… L’homme, parti de rien, n’a jamais amassé sa fortune pour la faire dormir sous un matelas. Il investit, et pas pour obtenir un rendement à 17 ou 20% comme un fond de pension américain, non, il investit pour faire vivre et travailler au Pays des Français. Gérard Depardieu vit, avec passion, avec truculence, son talent comme sa fortune, avec générosité. Sa sentence, réponse au « minable » d’Ayrault, claque comme un soufflet : « Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent, en fait, la différence, doivent être sanctionnés. » Fermez le ban !

Vladimir Poutine a offert un passeport à « Gérard », puisqu’ils se tutoient. La Russie est prête à accueillir les talents sur son sol. Tant pis pour la France qui les étouffe et les insulte.
Il n’est pourtant pas difficile de comprendre que l’argent dépensé en France sert à l’économie française et à l’emploi. « Trop d’impôt tue l’impôt » est une maxime connue des économistes, mais visiblement pas du Gouvernement Ayrault.
Dans ce pays où nul député ou ministre ne se demande s’il pourrait dépenser moins au lieu de taxer plus, on voit fleurir des impositions à 60% sur les plus-values (contre 18% au Royaume Uni… ou 0% en Belgique ou en Suisse), ou un racket à 75% sur les revenus. Il est vrai, comme le rappelait Dimitri Medvedev en invitant lui aussi Gérard Depardieu à venir s’installer en Russie, « l’impôt sur le revenu est de 13% en Russie, et nous n’allons pas le modifier »

… Quand entendrons-nous nos premiers ministres dire la même chose ? A part dans un film, plus personne n’y croit… Une très large majorité de français, selon un sondage réalisé par l’Ifop pour le Figaro, déclare « comprendre la décision de Gérard Depardieu ».
Mais le plus écœurant dans cette histoire est d’entendre certains donner des leçons de patriotisme, alors que bien souvent ce sont les mêmes qui n’ont de cesse de combattre l’identité de la France, de l’Europe, de renier et trafiquer son Histoire, de remplacer sa population, de se soumettre aux diktats de la City ou de Washington, ou de violer la souveraineté de pays tiers en y armant des rebellions.
Le patriotisme, Mesdames, Messieurs, c’est autre chose que de vous verser une rente.